Publié le Laisser un commentaire

Murmures d’infinis, glissements

Il me semble que quelque chose la gênait.
Une attitude, une manière, une singularité.
Dans le penchant des jours, perceptible.
une attitude ?
Elle était singulière.
Je ne voyais pas ce qui trottait.

La maladie lui avait retiré le regard mais dans ce noir, elle avait cru reconnaître ma voix.
Et intuitivement, elle a agrippé ma main – une force, une poigne puissance – un corps que la maladie prenait mais une âme ferme, intrépide qui serrait ma main – j’ai compris alors : « tu sais je ne me sens pas malade » – cette phrase qu’elle me disait avant que la parole ne lui soit ôtée.
Non, elle n’était pas malade – elle était le souffle puissant de l’éternité.

Les jours qui ont suivi son décès je suis rentrée chez moi.

Le soir, étrangement, une coccinelle se montrait. Elle surgissait de dessous le lit.
Naturellement . Étonnamment .

La regarder .
J’ai pris des photos – m’assurer de sa réalité –

Il n’y a jamais de coccinelle chez moi.

La maladie lui avait retiré le regard mais dans ce noir, elle avait cru reconnaître ma voix.
Et intuitivement, elle a agrippé ma main – une force, une poigne puissance – un corps que la maladie prenait, mais une âme ferme, intrépide qui serrait ma main – j’ai compris alors : « tu sais je ne me sens pas malade » – cette phrase qu’elle me disait avant que la parole ne lui soit ôtée.
Non, elle n’était pas malade – elle était le souffle puissant de l’éternité.

Les jours qui ont suivi son décès je suis rentrée chez moi.
Le soir, étrangement, une coccinelle se montrait.
Elle surgissait de dessous le lit.
Naturellement . Étonnamment.
La regarder .
J’ai pris des photos – m’assurer de sa réalité.

Il n’y a jamais de coccinelle chez moi.
J’ai pensé qu’il était muet.
Il y avait dans son regard une introspection hors du commun.
Un regard vers moi, très intérieur, qui ne lâchait pas le mien.

Une énigme de tristesse éternelle – une demande de : « et donc ? oui , mais non, vraiment ? je ne sais pas » – une question silencieuse ; un silence éternel que j’ai saisi après.
 
 
Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *